• [Review] Sweetest Monster Refrain

    Allez, puisque je viens de finir Sweetest Monster Refrain, je pense que je vais en faire une petite review ici, avant d’en faire une vidéo plus complète sur ma chaîne. (Ce qui va prendre un peu de temps, parce que j’ai une heure de notes audios dans lesquelles il faut maintenant que je fasse le tri, en plus de devoir traduire les deux premières scènes.)

    Comme je l’ai déjà dit, Sweetest Monster Refrain est la suite de Sweetest Monster, un Kinetic Novel dont j’ai déjà fait une vidéo sur ma chaîne (Dont vous pouvez trouver la review sans spoilers ici, et celle avec spoilers ici) et qui, malgré son côté très malsain, m’avait beaucoup plu. (Enfin, à cause de sa fin surtout, parce que lors de ma première lecture, je ne peux pas dire que j’étais rentré plus que ça dedans. Son twist final a tout changé.) Mais aussi une sorte de suite spirituelle à un autre Visual Novel de l’autrice, à savoir Lily of the valley, un titre que j’ai heureusement lu avant d’attaquer ma lecture de Sweetest Monster Refrain, car sinon, certains détails auraient pu avoir moins d’impacts.

    Au niveau de l’histoire, on retrouve notre protagoniste du premier titre, à savoir Robin, qui doit maintenant faire face aux conséquences de ses actes. Et le moins qu’on puisse dire, c’est que ce n’est pas joyeux. Forcément, le corps de sa fille est maintenant habité par l’esprit de Bell, qui aurait pu être son amante en d’autres circonstances, mais qui dans la situation présente est devenue pour lui source d’inconfort, de dégoût et de dépression. La première scène du titre nous le montre dans sa salle de bain, émacié, quasiment insomniaque, à envisager sérieusement de mettre fin à ses jours.

    Sauf que Bell est d’un autre avis et n’hésite pas à le menacer de représailles si jamais il tentait quoi que ce soit. Et Robin a donc peur pour sa femme, à présent, craint ce que Bell pourrait lui faire si jamais il venait à disparaître – femme qui, du reste, n’est aucunement consciente que le corps de sa fille est maintenant l’hôte d’une étrangère.

    Pour ne rien arranger, ses tourments font qu’il est de plus en plus distrait et mauvais dans son travail. Il n’arrive plus à s’impliquer, a perdu jusqu’à l’envie de jouer au piano, et pour un professeur de musique autrefois passionné par cet instrument au point d’avoir envisagé de devenir musicien professionnel, on peut dire que c’est la tuile.

    Et sa vie, qui est déjà devenue un cauchemar, va prendre un tournant encore plus effroyable quand Bell vient lui annoncer qu’elle serait enceinte de lui…

    Aloooooors… est-ce que ce titre était suffisamment sulfureux pour être interdit de Steam et dégagé de Itch.io ? Honnêtement ? Non. On trouve bien pire sur ces deux plateformes et il n’y a même pas d’images vraiment explicites dans Sweetest Monster Refrain. Alors certes, le thème, qui implique de l’inceste et du viol, n’est pas là pour vous mettre très l’aise. Mais encore une fois, on trouve pire sur Steam et Itch.io. Le nombre de Visual Novel malsains qui existent, mais qui ont un passe-droit, est insane. (C’est toi que je regarde Subahibi. Et je ne cite que celui-là.)

    Ce n’est pas pour autant que je considère que ce genre de titres n’ont pas droit d’y être proposés, mais… le deux poids, deux mesures, dans le cas présent, est franchement discutable.

    Au niveau de sa longueur, nous nous retrouvons avec un texte qui fait 60.000 mots, là où Sweetest Monster en faisait 40.000, et malgré ce contenu supplémentaire, je n’ai vraiment pas vu le temps passer. C’est comme si à peine commencé, il était déjà terminé. En plus, contrairement à son prédécesseur, Sweetest Monster Refrain nous présente un choix en fin de texte, qui nous mène à deux fins différentes, toutes aussi terribles l’une que l’autre. Je ne spoilerai pas davantage ici, mais vraiment, il faut s’accrocher.

    En fait, le titre ne veut nous laisser aucun espoir. Il nous offre de petites lueurs, ici et là, pour nous les arracher ensuite. Il arrive même à être émouvant à certains moments, alors que dans Sweetest Monster, Bell et Robin ne m’avaient rien inspiré d’autre que du mépris. (En particulier Robin qui fait continuellement son ouin ouin, mais qui est responsable de son malheur avec sa lâcheté pathologique.) Est-ce qu’il a été jusqu’à réussir à m’arracher une larmouille ? Oui, je l’avoue. Entre deux moments où j’étais juste horrifié par ce qui se passait, il m’a tiré une larme ou deux. Ce qui est un exploit, vu mon peu d’attachement pour les personnages à l’origine.

    Cette scène est terrible en matière de tire larme.

    Aussi, on ne peut que se sentir désolé pour Sally (la femme de Robin) tout au long de ce titre, elle qui est si heureuse de voir que sa fille, autrefois renfermée et dépressive, a décidé de sortir de sa coquille pour devenir une adolescente enjouée et extravertie. De la voir oublier ses idées suicidaires, pour enfin vivre. Elle a toujours aimé sa fille, en toutes circonstances, et elle continue de la soutenir maintenant, mais elle reste dans l’inconscience de ce qui se passe vraiment sous son toit. À savoir que sa fille n’est plus sa fille et que son mari la trompe (pas volontairement, la plupart du temps, on peut le dire) derrière son dos. J’avais déjà de la peine pour elle dans Sweetest Monster, mais là ! Et puis, l’une des fins l’implique justement et… non, je ne peux pas en dire plus. Je le ferai dans ma vidéo où je spoilerai tout, mais là, je vais m’en tenir à ces quelques mots. Juste, c’est tellement ignoble que je ne comprends pas comment elle pourra s’en remettre après ça.

    Sweetest Monster Refrain est donc un titre désespéré, qui joue continuellement avec vos émotions et parvient à vous faire ressentir tour à tour de l’horreur, de la compassion, de la tristesse, de l’énervement, de l’impuissance et même un sentiment de vide. J’ai aimé ce titre et, moi qui pensais au début que Sweetest Monster n’avait pas besoin de suite, je me rends bien compte que j’avais tort. Cette suite est bien meilleure que son prédécesseur et met un point final à tout cet Enfer dans lequel Robin s’est enfoncé jusqu’au cou.

    Bref, je reste impressionné par le travail de Ebi-Hime et j’ai hâte de me plonger dans ses autres titres !

  • Un peu de dépoussiérage

    J’ai profité de la matinée pour mettre le nez dans mon compte d’auteur sur Amazon. Je le laisse moisir depuis un certain temps, parce que de toute façon je n’ai aucune visibilité sur les réseaux sociaux, donc peu d’espoir que ce que j’y poste se vende. Pour dire, en plusieurs années, mes nouvelles m’auront rapporté 3€21. C’est mieux que rien, me direz-vous, et vous aurez raison. Mais c’est vrai que je n’attends pas grand-chose d’Amazon.

    Cela dit, c’est vrai que les nouvelles se vendent très mal et jusqu’à présent, je les vendais individuellement. Alors ce matin, j’ai décidé de les retirer de la vente (Même si elles seront encore disponibles un moment sur mon compte, jusqu’à la fin de mon inscription à KDP select), pour les réunir en un recueil de nouvelles. Je pense que c’est mieux ainsi et, même si je pense que ça ne se vendra pas beaucoup plus, au moins, ceux qui voudront l’essayer se retrouveront avec un fichier de plus de 150 pages.

    Maintenant, j’attends qu’Amazon me valide tout ça, même si ça peut prendre un peu de temps.

    J’en ai aussi profité pour ressortir plusieurs vieilles couvertures faites sur Canva (Vu que je suis pas bon en dessin) dont j’ai modifié le titre.

    Elles appartenaient toutes à mes nouvelles individuelles. Mais autant qu’elles servent encore, maintenant que celles-ci vont être supprimées d’Amazon. J’ai finalement choisi la troisième, mais sans être très sûr en vérité, car la première me plaît bien aussi. Enfin, peut-être que j’en ferai une toute nouvelle à l’occasion, mais au moins, pour le moment, ce recueil aura une couverture !

    Bon, bien entendu, je préfèrerais essayer d’envoyer ce recueil à un éditeur, plutôt que de le publier en autoédition. MAIS ! Je ne connais aucun éditeur qui publie des recueils de nouvelles, qui plus est dans le domaine de l’imaginaire, à moins, bien sûr, que vous ne soyez déjà connu. C’est dommage, mais les nouvelles, ça marche jamais très bien. Pourtant, c’est un genre que j’aime beaucoup. Prenez Stephen King, par exemple, je n’ai jamais accroché plus que ça à ses romans, par contre, j’ai beaucoup apprécié ses recueils de nouvelles. Parce que je trouve que c’est un format parfait pour l’horreur. (D’ailleurs, son fils en avait aussi sorti un qui était tout aussi sympa.)

    Et puisqu’on parle de l’édition traditionnelle, je pense que quand je me sentirai de nouveau prêt, j’essayerai d’envoyer mes textes à des éditeurs. Par le passé, je n’ai eu qu’une seule expérience avec un éditeur, et c’était suite à un concours de nouvelles. La mienne avait été publiée, mais je n’avais pas aimé l’expérience. Pas parce que la personne avec qui j’avais travaillé dessus n’était pas sympa, au contraire, mais… bon, je ne suis pas la personne la plus sociable qui soit. Et devoir communiquer comme ça, à coup de mails, avec quelqu’un que je ne connaissais pas, ça m’a vraiment foutu au plus bas. J’angoissais à chaque fois que je devais en envoyer un et, au final, je n’ai pas été satisfait du boulot que j’ai effectué sur cette nouvelle à cause de tout ce stress.

    Comme la maison d’édition a finalement fermée, j’ai récupéré heureusement les droits dessus et je l’ai retravaillée depuis. De fait que maintenant, j’en suis très satisfait. Mais la version de l’époque… vraiment, vraiment, je ne veux plus jamais que qui que ce soit pose les yeux dessus !

    D’ailleurs, je me demande si ça existe encore, les concours de nouvelles faites par des éditeurs. C’est vrai que je me suis un peu éloigné de ce milieu depuis un petit moment, donc je ne sais pas si c’est quelque chose qui se fait encore. C’était un bon moyen de faire ses premières expériences. Enfin, à condition de ne pas tomber sur un connard, s’entend, vu que toutes les nouvelles sont censées recevoir un retour.

    Si je dis ça, c’est parce qu’étant mineur, j’avais essayé de participer au prix du jeune écrivain, qui avait lieu chaque année. Sauf que j’ai toujours écrit de la littérature de l’imaginaire et que j’étais tombé sur quelqu’un qui détestait le genre. Ouch ! Sa lettre de retour était super violente et je ne comprends toujours pas qu’un adulte puisse se permettre de parler comme ça à quelqu’un d’aussi jeune que je l’étais. Ca m’a empêché d’écrire pendant des mois, cette saloperie.

    Je ne sais pas si leur mentalité a changé aujourd’hui, mais à moins d’écrire de la littérature contemporaine, c’est une expérience que je ne conseillerais à personne.

    Bref, tout ça pour dire que je réfléchis de nouveau à l’avenir de mes textes.

  • L’envie d’écrire revient ! \o/

    Ca fait genre deux ans que je n’écris plus, ou alors presque plus, de fiction. J’ai écrit longtemps de la fiction originale sur Internet mais, fatigué de ne recevoir plus aucun commentaires, et ce durant plusieurs années, j’ai décidé de me tourner de nouveau vers la fanfic. C’était en 2016.

    Au début, tout était génial. Je recevais de nouveau des commentaires, ce qui a décuplé ma productivité. Seulement, ça n’a duré que quelques années. Car le même phénomène qu’avec la fic originale a eu lieu : les gens ont continué de lire, mais on arrêté de commenter. Et je ne suis pas le seul a avoir remarqué et à déplorer cette tendance. Les gens, aujourd’hui, ne veulent plus prendre le temps de vous écrire même quelques mots. Alors, pendant deux ans, j’ai quand même continué à écrire, ne recevant qu’un seul commentaire pendant ce laps de temps… un commentaire écrit par une Chinoise, en plus ! Oui, une personne de l’autre côté du monde s’est décarcassée pour m’écrire et ça m’a reboosté un petit moment. Et puis, j’ai décidé de jeter l’éponge.

    Si même la fanfic ne vous permet plus de communiquer avec les autres, à quoi bon continuer ?

    Et depuis, c’est presque du dégoût que je ressens pour cette activité qui a représenté le centre de ma vie pendant plus de vingt ans. J’ai commencé à onze ans, ai pris la chose au sérieux aux alentours de mes quatorze ans, et j’en ai trente-huit aujourd’hui.

    Quand j’ai arrêté, ça m’a clairement déprimé de me rendre compte que j’avais passé autant de temps de ma vie à écrire pour rien. Tout ce gâchis de temps, qui aurait pu être employé à tout autre chose.

    Aujourd’hui, il n’y a quasiment que mes fanfics que l’ont peut encore trouver, même si j’ai longtemps pensé à les supprimer. Mais je ne l’ai pas fait et c’est sans doute mieux.

    Tout ça pour dire qu’aujourd’hui, étrangement, l’envie d’écrire est revenue me titiller. Je ne sais pas si elle aboutira à quoi que ce soit, mais depuis ce matin, en tout cas, je travaille sur le plan d’un nouveau texte. Et pour m’aider un peu, parce que je suis rouillé, j’ai décidé d’utiliser la méthode du flocon. Ce qui fonctionne plutôt bien, même si je n’en suis qu’à l’étape quatre.

    Par le passé, je n’avais utilisé cette méthode qu’une fois et le résultat ne m’avait pas plu. Mais j’étais beaucoup plus jeune et je me dis qu’avec les années d’expérience, je m’en sortirai sans doute mieux avec.

    Reste à voir, maintenant, si je l’écrirais vraiment, ce con de texte. Et si j’arriverai à me replonger dans tous ceux qui attendent que je termine leurs corrections, également. Mais l’espoir est là et ça me rend tout de même heureux. Même si je ne pense pas que ce que j’écrirai à l’avenir sera posté gratuitement sur Internet.

  • Taisho x Alice : ça avance !

    Je suis toujours sur ma lecture de l’épisode du Petit Chaperon Rouge sur Taisho x Alice. Il n’est pas si long que ça, en vérité, mais je traîne vraiment des pieds. Ce qui est stupide car quand j’en reprends la lecture, je m’amuse bien, tellement cet épisode est drôle.

    Et au fur et à mesure que je lis, je monte la vidéo qui y sera consacrée. Je ne sais pas trop quelle longueur elle va faire mais, vu que j’ai décidé au final d’y inclure le résumé complet de cet épisode, ça risque de dépasser les 1h09 de Sweetest Monster. En tout cas, c’est long à faire. Et j’ai aujourd’hui mis à la poubelle une bonne partie du montage que j’avais réalisé, parce que c’était trop chiant. À la place, je vais prendre exemple sur ma vidéo consacrée à Higurashi et en faire une sorte de podcast avec, parfois, des images qui apparaîtront à l’écran quand ce sera nécessaire.

    Ouais, je pense que cette chaîne va surtout avoir des vidéos façon podcast, parce que c’est plus rapide et que ça m’empêchera de me démotiver. Bien sûr, il y a moyen que certaines vidéos aient un montage beaucoup plus intéressant, mais si ce n’est pas nécessaire (parce qu’encore une fois, il n’y a pas assez de diversité dans un Visual Novel pour vraiment faire un montage vidéo intéressant), je m’en tiendrai à cette formule.

    Et alors que je n’ai toujours pas terminé l’épisode sur Le Petit Chaperon Rouge, j’ai déjà hâte d’en être à celui sur Blanche Neige.

    J’avoue que pour le moment, c’est le personnage qui m’intrigue le plus, sans doute aussi parce que j’aime beaucoup son chara design. Gretel aussi m’intéressait, mais j’ai lu quelque part que c’était le pire en matière de toxicité, alors finalement, je ne suis plus si pressé que ça de lire son épisode, haha !

    Aussi, j’hésite quel autre Visual Novel attaquer, maintenant que j’ai terminé le premier tome d’Higurashi. J’ai encore Sweetest Monster Refrain à finir, mais comme j’arrive à la fin de l’épisode du Petit Chaperon Rouge, je me dis que j’ai envie d’attaquer autre chose entre deux. Un truc pas trop long, si possible. À moins, bien sûr, que je prenne la décision d’arrêter de m’éparpiller mais… ça… ça risque d’être compliqué, me connaissant !

  • Yay !

    Allez, j’ai terminé le premier tome de Higurashi et j’ai fait une vidéo dessus dans la foulée !

    Bon, il m’en reste encore neuf à lire, mais au moins j’avance. Doucement, mais sûrement !

    Aussi, plus je sors de vidéos, plus j’essaye de styles de montage, plus je commence à trouver ce que j’ai vraiment envie de faire avec mes vidéos. Je déteste vraiment le montage en général, donc, il me faut quelque chose de simple pour pas me dégoûter et abandonner la chaîne. Et avec cette vidéo, je pense avoir trouvé quelque chose qui me plaît. Et puis au moins, c’est rapide à faire.

    Alors oui, ce n’est pas vraiment une vidéo parce qu’il y a très peu de visuel, mais j’ai envie de dire que dans un Visual Novel, tu n’as pas assez de visuels différents ou d’illustrations non plus pour animer toute une vidéo. En fait, je me demande si, si les blogs fonctionnaient encore, je ne me contenterais pas de faire des articles sur mes lectures, vu que je préfère de loin l’écriture au montage vidéo.

    Mais bon, les blogs, c’est vraiment mort. Très très mort. Alors, faut bien se renouveler pour essayer de trouver quelques personnes que tes blablas peuvent intéresser. (^^’ )