J’ai profité de la matinée pour mettre le nez dans mon compte d’auteur sur Amazon. Je le laisse moisir depuis un certain temps, parce que de toute façon je n’ai aucune visibilité sur les réseaux sociaux, donc peu d’espoir que ce que j’y poste se vende. Pour dire, en plusieurs années, mes nouvelles m’auront rapporté 3€21. C’est mieux que rien, me direz-vous, et vous aurez raison. Mais c’est vrai que je n’attends pas grand-chose d’Amazon.
Cela dit, c’est vrai que les nouvelles se vendent très mal et jusqu’à présent, je les vendais individuellement. Alors ce matin, j’ai décidé de les retirer de la vente (Même si elles seront encore disponibles un moment sur mon compte, jusqu’à la fin de mon inscription à KDP select), pour les réunir en un recueil de nouvelles. Je pense que c’est mieux ainsi et, même si je pense que ça ne se vendra pas beaucoup plus, au moins, ceux qui voudront l’essayer se retrouveront avec un fichier de plus de 150 pages.
Maintenant, j’attends qu’Amazon me valide tout ça, même si ça peut prendre un peu de temps.
J’en ai aussi profité pour ressortir plusieurs vieilles couvertures faites sur Canva (Vu que je suis pas bon en dessin) dont j’ai modifié le titre.

Elles appartenaient toutes à mes nouvelles individuelles. Mais autant qu’elles servent encore, maintenant que celles-ci vont être supprimées d’Amazon. J’ai finalement choisi la troisième, mais sans être très sûr en vérité, car la première me plaît bien aussi. Enfin, peut-être que j’en ferai une toute nouvelle à l’occasion, mais au moins, pour le moment, ce recueil aura une couverture !
Bon, bien entendu, je préfèrerais essayer d’envoyer ce recueil à un éditeur, plutôt que de le publier en autoédition. MAIS ! Je ne connais aucun éditeur qui publie des recueils de nouvelles, qui plus est dans le domaine de l’imaginaire, à moins, bien sûr, que vous ne soyez déjà connu. C’est dommage, mais les nouvelles, ça marche jamais très bien. Pourtant, c’est un genre que j’aime beaucoup. Prenez Stephen King, par exemple, je n’ai jamais accroché plus que ça à ses romans, par contre, j’ai beaucoup apprécié ses recueils de nouvelles. Parce que je trouve que c’est un format parfait pour l’horreur. (D’ailleurs, son fils en avait aussi sorti un qui était tout aussi sympa.)
Et puisqu’on parle de l’édition traditionnelle, je pense que quand je me sentirai de nouveau prêt, j’essayerai d’envoyer mes textes à des éditeurs. Par le passé, je n’ai eu qu’une seule expérience avec un éditeur, et c’était suite à un concours de nouvelles. La mienne avait été publiée, mais je n’avais pas aimé l’expérience. Pas parce que la personne avec qui j’avais travaillé dessus n’était pas sympa, au contraire, mais… bon, je ne suis pas la personne la plus sociable qui soit. Et devoir communiquer comme ça, à coup de mails, avec quelqu’un que je ne connaissais pas, ça m’a vraiment foutu au plus bas. J’angoissais à chaque fois que je devais en envoyer un et, au final, je n’ai pas été satisfait du boulot que j’ai effectué sur cette nouvelle à cause de tout ce stress.
Comme la maison d’édition a finalement fermée, j’ai récupéré heureusement les droits dessus et je l’ai retravaillée depuis. De fait que maintenant, j’en suis très satisfait. Mais la version de l’époque… vraiment, vraiment, je ne veux plus jamais que qui que ce soit pose les yeux dessus !
D’ailleurs, je me demande si ça existe encore, les concours de nouvelles faites par des éditeurs. C’est vrai que je me suis un peu éloigné de ce milieu depuis un petit moment, donc je ne sais pas si c’est quelque chose qui se fait encore. C’était un bon moyen de faire ses premières expériences. Enfin, à condition de ne pas tomber sur un connard, s’entend, vu que toutes les nouvelles sont censées recevoir un retour.
Si je dis ça, c’est parce qu’étant mineur, j’avais essayé de participer au prix du jeune écrivain, qui avait lieu chaque année. Sauf que j’ai toujours écrit de la littérature de l’imaginaire et que j’étais tombé sur quelqu’un qui détestait le genre. Ouch ! Sa lettre de retour était super violente et je ne comprends toujours pas qu’un adulte puisse se permettre de parler comme ça à quelqu’un d’aussi jeune que je l’étais. Ca m’a empêché d’écrire pendant des mois, cette saloperie.
Je ne sais pas si leur mentalité a changé aujourd’hui, mais à moins d’écrire de la littérature contemporaine, c’est une expérience que je ne conseillerais à personne.
Bref, tout ça pour dire que je réfléchis de nouveau à l’avenir de mes textes.

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